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hotel mercure - Page 4

  • LES ANNIVERSAIRES DE 2021 A VANVES (Suite et fin)

    D’autres anniversaires marqueront cette année 2021 à Vanves qui ont moins de cent ans et ne seront pas célébrés :

    Les 60 ans du tiers temps pédagogique lancé en Septembre en 1961 à l’école Gambetta et inspiré du « mi temps pédagogique et sportif » du docteur Max Fourestier qui a lancé les premières classes de neige en 1953 à la Féclaz 

    Les 50 ans de la piscine municipale inauguré en 1971 par André Roche maire de Vanves, Jacques Baumel président du Conseil départemental des Hauts de Seine dont le maire de Vanves était vice président chargé des sports. Elle porte le nom de Roger Aveneau qui a longtemps été un adjoint au maire de G.Orillard, puis de Didier Morin et surtout conseiller général ayant remplacé après son décés A.Roche

    Les 40 ans du centre commercial du Plateau alors dénommé Champion inauguré le 25 Mars 1981 et devenu « carrefour Market » qui vient d’être complétement rénové. Et de l’hôtel Mercure inauguré quelques temps après qui connaît une période très difficile avec cette crise sanitaire et a entamé une lourde rénovation et requalification, son directeur ayant pour projet de créer un bar à vin, mais il faudra attendre des jours meilleurs pour les bars/restaurants.

    Voilà 30 ans, le square Jarrousse avec son kiosque, sa pièce d’eau qui a disparue, était inauguré en Juin. D’autres événements avait touchée cette année 1991 avec la disparition de Gérard Orillard maire de Vanves (1980-1991) auquel lui succédait Didier Morin. Le Plateau était alors secoué par une explosion de gaz le 17 Octobre suite au suicide d‘une désespérée dont certains vanvéens se souviennent, nécessitant l’intervention de 8 casernes de pompiers. Enfin les premières places de stationnement payant de la ville étaient aménagées

    Voilà, 20 ans la nouvelle place Kennedy avec son allée centrale était inauguré. La brigade de gendarmerie était dissoute le 28 Décembre 2001, là où se trouve le commissariat de police. Enfin, le maire actuel de Vanves était élu pour son premier mandat. Il ne reste plus avec lui que Bertrand Voisine, Bernard Roche, Françoise Djian et Xavier Lemaire qui ont été élus sur sa liste en Mars 2001.  

    Enfin, voilà 10 ans déjà, l’îlot Cabourg avec ses écoles, son centre de loisirs et son espace Jean Monnet (ESCAL) qui ouvraient à la Rentrée 2011, étaient inauguré à la mi-Octobre,  ainsi que l’espace Tuileries sur la rue Jean Jaurés. Isabelle Debré était élu pour la première fois Sénateur en 2011, le futur PHARE dénommé alors service des Associations, s’installait dans l’espace Giner de la rue V.Hugoo

  • LE PLATEAU DE VANVES : PRES D’UN QUART DE SIECLE POUR AMENAGER CE QUARTIER

    Comme par hasard, Vanves Infos consacre un dossier sur son quartier du Plateau à un moment où il a été sous le feu de l’actualité durant le dernier trimestre de l’année 2015 entre l’annonce de l’installation d’une station GNV finalement abandonné et la création d’une association d’habitants « Agir pour le Plateau ». Occasion  de rappeler, pour l’équipe municipale,  ce qui a été fait, ce qui est en train d’être réalisé et ce qui est projeté.  C’est pour cette raison, que le Blog va contribuer à ce dossier en rappelant l’histoire de l’aménagement de ce Plateau, quelque peu oubliée ou occultée dans ce dossier.

    Lorsque le conseil municipal décida le 16 Septembre 1960, de lancer la rénovation de ce quartier de Vanves enserré entre le parc des expositions, le Périph,  la voie SNCF Paris Montparnasse, et les quartiers pavillonnaires toujours existants,  la situation était dantesque : rues étroites aux pavés défoncés et inégaux, carrefours inadaptés, 1097 logements délabrés ou dégradés (sur 1200), dans des immeubles d’un ou trois étages  avec WC sur le palier ou au fond de la cour, parfois sans gaz de ville, ni raccordement à l’égout… dans lesquels vivaient 1105 foyers (3000 personnes) , personnes âgées ou ménages sans enfants à cause de la modicité des loyers…malgré tout attachés à ce quartier (photo de bâtiments rue Louis Vicat). René Plazanet (1947-65) était alors le maire de Vanves lorsque fut lancée cette opération d’aménagement, mais ce fut son successeur, André Roche (1965-1980) qui a été la cheville ouvriére de cette mutation, conclue par Gérard Orillard (1980-1991) et aidé par Roger Aveneau conseiller général (1980-98) qui s’occupa tout particulièrement du relogement des habitants

    Le mérite de ces élus est d’avoir clairement exprimé leur volonté de piloter eux même cette opération autour d’un schéma directeur afin d’éviter la spéculation immobilière, de créer une cité dortoir ou un quartier résidentiel de haut standing. Ils arrêtèrent son périmètre,  14 à 15 ha concernant près de 500 îlots, choisirent le 30 Mars 1962 l’opérateur, la SEMICLE, société d’économie mixte créé en 1954 pour la construction ou la rénovation de logements économiques avec laquelle ils signèrent une convention le 18 Janvier 1963. Elle était chargée d’acheter les terrains, d’indemniser prés de 500 propriétaires expropriés dont 20 seulement entrainèrent jusqu’à une procédure judiciaire, de démolir et mettre en état les terrains, vendre leurs droits fonciers, arrêter le programme général de constructions et d’équipements collectifs. Afin de faciliter son démarrage, cette opération fut divisée en deux ZAC,  dont la première créée le 16 Juillet 1970 fut entièrement destinée au logement  majoritairement locatif pour reloger tous ses habitants, et réalisée entre 1972 et 1978 sur 2,9 ha. Une véritable opération tiroir, puisque le premier permis de construire fut demandé en Novembre 1969 et les expropriations prirent fin qu’en décembre 1972 lorsque les premières habitations HLM des rues J.Jaurés et Châtillon étaient terminées, et que les premiers logements en accession à la propriété étaient bien avancées (700 logements dont la moitié en locatifs), avec notamment le foyer Danton.    

    La seconde ZAC qui s’étendait sur 10 ha, créée le 21 Mai 1974  fit l’objet d’un concours d’architecte entre Janvier et Novembre 1973  remporté par M.Prieur. Le parti retenu a été de se protéger du Périph avec des bureaux et des parkings, en fermant l’opération au nord, et en l’ouvrant au sud pour assurer une continuité avec les autres quartiers, avec une grande voie piétonne (Auguste Comte). Elle a rencontrée quelques difficultés car il fallait libérer de grandes surfaces pour accueillir l’ensemble des équipements prévus pour accompagner cette opération d’aménagement : un groupe scolaire Max Fourestier, créateur des classes de Neige et du mi-temps pédagogique qui était présent lors de son inauguration en février 1983,  des  crèches dont celle du Plateau mais aussi celle maintenant installée dans l’îlot du métro, au rez de chaussée d’Audiens, un  centre commercial avec une grande surface Champion (SuperMarket maintenant) et des magasins, un hôtel Mercure de 400 chambres avec son atrium qui était le premier du genre en France à cette époque, une résidence dite des Célibataires, des  bureaux sur 24 000 m2, un gymnase baptisé du nom de son constructeur par les socialistes lors du mandat de Guy Janvier (1995-2001), les centristes ayant été tenté de le baptiser Gymnase de l’Europe, un local pour l’antenne de la police municipale devenu aujourd’hui l’espace Giner, après moultes utilisations diverses et variées….  et des logements (1850 dont 750 locatifs)  pour accueillir les habitants expropriés. C’est l’une des raisons pour laquelle le Maire demanda à la SEMICLE de transformer en HLM la résidence « Alsace-Lorraine » prévu initialement pour des logements en accession.

    Si la 1ére ZAC s’acheva en 1978, la seconde le fut en 1984 après quelques tumultes sur lesquels reviendra demain le Blog. Ainsi prés de 2218 logements ont été construits dont 1002 sociaux avec de nouveaux équipements sur 6600 m2 dont certains ont été remis gracieusement à la commune (groupe scolaire).  Le point d’orgue du réaménagement de ce quartier fut la construction de la nouvelle église Saint François d’Assise tout en brique lancée lors de la conclusion définitive de ces deux ZAC. Elle remplaçait une ancienne chapelle dont l’état de dégradation la rendait dangereuse qui avait marqué la vie de l’ancien Plateau  … A SUIVRE

  • UN ETE 2015 A VANVES : 2 - LA DISPARITION D’UN PARFURMEUR PRESQU’ENFANT DE VANVES

    Cet été a été marqué par la disparition de personnalités – Bernard Marionnaud, le parfurmeur, François Kosciusko Morizet maire de Sévres – et de vanvéens. Notamment Thomas Boreau à 36 ans, l’un des fils de Pascal Boreau boucher rue J.Jaurés et au marché

    Bernard Marionnaud célèbre parfurmeur, enfant de Clamart et de Vanves est décédé à l’âge de 81 ans. Beaucoup de vanvéens l’avaient côtoyé lors de leurs années tendres lorsqu’il faisait le marché de Vanves avec ses parents qui tenaient un stand de « droguerie », mais aussi ceux d’Issy les Moulineaux, de Malakoff. Ils lui ont permis de découvrir le métier de forain dés l’âge de 6  ans qu’il a tout de suite aimé et où il a développé son sens du commerce en vendant savonnettes et eaux de toilettes grâce à des étalages extraordinaires. Ce qui lui a  permis beaucoup plus tard, comme il le raconte dans sa biographie « un homme au parfum » (Edt Cherche Midi), de devenir le premier esthéticien diplomé et surtout le premier discounter dans la parfumerie. Beaucoup de Vanvéens l’ont cotoyés et bien connu lorsqu’il était jeune sur le marché de Vanves  et s’est engagé dans la politique en partageant des combats communs dans les rangs des gaullistes. Quelques uns étaient présents à la cérémonie religieuse le 27 Juillet dernier à Clamart  - où il a été applaudi (comme en Italie) lorsque son cercueil est sorti de l’église - comme Christiane Murry : «Lorsque je l’ai connu, il était jeune et faisait, avec ses parents, le marché. Ils tenaient une droguerie ou un bazar, à l’extérieur prés de l’entrée de l’ancien marché (à l’emplacement du centre administratif) où  Bernard a commence à vendre des produits de maquillages, savonnettes. Il était très avenant, sympathique avec  toujours un mot gentil pour chacun » se souvient elle en l’ayant revu de nombreuses fois jusqu’à ces derniers temps. « Il prenait souvent des nouvelles de ma mère qu’il a bien connu ».

    Même s’il a installé sa première boutique à Clamart en 1972 qui a été le siège de sa société, l’ouverture de l’hôtel Mercure à Vanves, en 1983 lui a permis d’y ouvrir sa 3éme boutique (après Versailles) qui a très bien fonctionné tant qu’il a été à la tête de son entreprise notamment grâce à une vanvéenne, Denise Demonte qui avait fait partie de la liste UMP conduite aux Municipales de 1995 par Didier Morin.  « C’est grâce à la rencontre avec le président du groupe Accor qui ouvrait alors des hôtels Mercure en France et souhaitait avoir des parfumeries dans leur hall de réception. Pour l’hôtel Mercure Vanves, cela s’est décidé en 15 jours avant son inauguration. Il m’a  fallu 18 jours pour concevoir les meubles adaptés au lieu » racontait il alors  en ajoutant : « Ce magasin de 30 m2, ce qui est petit pour une parfumerie qui est mangeuse en linéaire,  est celui qui a le mieux marché et a été le  plus rentable de tous. Son succès reposait principalement sur la situation géographique exceptionnelle de l’hôtel où séjournaient de nombreux exposants des divers salons qui se tenaient ! 265 jours de salons par an à l’époque ! Malgré un approvisionnement composite, mais non moins succint, nous parvenions à satisfaire la clientèle en livrant leurs commandes dans des délais records, le jour même ou pour le lendemain matin. Entre Clamart et Versailles, nous avions de quoi ravitailler ». Beaucoup de vanvéennes avaient pris l’habitude de fréquenter cette boutique tout proche. Mais il a fermé lorsqu’il a revendu en 1996 son réseau de 15 points de ventes à Marcel Frydmann. Enfin, il avait beaucoup  soutenu le journal local « la Tribune Régional » qui couvrait Clamart-Issy les Moulineaux-Vanves  dans les années 80/90

    A SUIVRE...